**** COMMENT JE PHOTOGRAPHIE ***

*** MES CACTÉES ÉPIPHYTES ***

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LES METHODES DE PRISE DE VUE

•2) photos de "petites fleurs"

 

J'envisage ici des fleurs ou tiges dont la taille est comprise entre 3 et 10cm. C'est le cas des Epiphyllum à petites fleurs, des Schlumbergera (Cactus de Noël), des Hatiora (Cactus de Pâques).

                               2a- ) La mise au point

Avant de passer au point important de la profondeur de champ, quelques mots sur la mise au point : bien que mon appareil ait une mise au point automatique, je désactive celle-ci pour le cas des petites fleurs et je fais une mise au point manuelle jusqu'à ce que l'image dans le viseur me paraisse la plus nette possible, ce qui correspond à une mise au point sur une zone de distance médiane du sujet (ni la plus proche, ni la plus éloignée).

Les systèmes automatiques de mise au point s'affolent souvent et ne savent pas trop sur quel pétale de la fleur il est le mieux de régler la mise au point.

                              2b-) La profondeur de champ

Les choses se compliquent un peu dans le cas des petites fleurs car, plus on se rapproche du sujet photographié, plus la profondeur de champ (zone de netteté de la photo) est réduite. Or, si on photographie une fleur, on désire en général que tous les pétales soient nets, des plus proches aux plus éloignés de l'objectif photographique).
Je travaille toujours en mode "priorité à l'ouverture du diaphragme" (mode A) : je décide moi-même de l'ouverture du diaphragme et l'appareil photographique calcule le temps d'exposition adéquat.

Trois clichés du même sujet, pris du même endroit avec le même éclairage pour expliquer la notion de profondeur de champ. La mise au point a toujours été effectuée sur le centre de l'image. Le texte est photographié en oblique et non frontalement :

ouverture du diaphragme : F/4.8,    Seule une ligne est nette, et encore..........

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ouverture du diaphragme : F/11 :   Il y a presque deux lignes nettes.

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ouverture du diaphragme : F/29 : Plus de deux lignes ont une netteté acceptable.

C'est dans ce dernier cliché que le diaphragme est le moins ouvert et la zone de netteté plus grande.

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Pour obtenir une grande profondeur de champ (zone de netteté), il faut fermer davantage le diaphragme de l'objectif, ce qui est possible avec les objectifs macro qui ferment jusqu'à F/32 voire F/45 (avec toutefois une légère perte de piqué si l'objectif est trop fermé). Mais la faible ouverture du diaphragme a un autre  inconvénient : comme la lumière arrivant jusqu'au capteur (l'équivalent moderne de la pellicule d'autrefois) est diminuée par la petite ouverture, il faut laisser l'objectif ouvert plus longtemps pendant la photo, ce qui entraine des risques de photos floues par suite de bougé.

 Les trois façons de remédier à cet inconvénient sont :

L'utilisation du pied photographique. Le pied photographique permet de stabiliser l'appareil et, si le pied et la fleur sont bien immobiles, on peut faire des poses plus longues allant jusqu'à plusieurs secondes. Mais, un pied, c'est toujours encombrant, donc ce n'est pas la solution que je préfère.

L'augmentation de la lumière éclairant le sujet. En ajoutant à la lumière naturelle celle d'une glace réfléchissante ou celle d'un flash (de préférence déporté c'est à dire n'éclairant pas de face), on a plus de lumière rentant dans l'objectif, donc, même avec un diaphragme fermé à F/32 par exemple, on peut continuer à faire des photos à des vitesses d'obturation relativement rapides, qui permettent de continuer d 'opérer à main levée.

Avec un flash par exemple, le temps d'ouverture de l'objectif est de 1/60s à 1/250s et il n'y a plus de risque de bougé. C'est cette dernière méthode d'utilisation de plusieurs sources de lumière que je privilégie.

Cette méthode a de plus l'avantage de donner des clichés ayant beaucoup de relief en choisissant l'orientation de la source additionnelle de lumière.

Le réglage de la sensibilité du capteur permet aussi de réduire le temps d'ouverture de l'objectif ou temps d'exposition sans faire varier l'ouverture du diaphragme. J'utilise habituellement la sensibilité 400 ISO. Il faut savoir que l'augmentation trop importante de la sensibilité entraine des photos de moins bonne qualité.

                               2c-) La mesure de la lumière

Elle doit être faite sur la fleur qui est le sujet et non sur le fond noir qui doit être aussi noir que possible. Ceci se résout souvent en mettant la fleur au centre de la photo. La plupart des appareils ont en effet une mesure de la lumière dite "pondérée centrale" qui privilégie automatiquement la partie centrale de la photo qui est très souvent celle qui contient le sujet.

Et voici quelques exemples : .................

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